C’est une soirée d’automne où tu as accepté de me raccompagner chez moi pour me remercier d’un agréable moment. Je ne connais nullement tes intentions. Nous sommes au salon, prenant un dernier drink, pense-je, lorsque…
D’une main tremblante et sans trop d’assurance, tu commences à caresser, à travers mon slip, ces formes dures et souples à la fois. Puis tu décides de délivrer mon sexe en ébullition. Je te sens tout à coup troublée et chavirée par cette chair que tu caresses et qui se gonfle sous les mouvements de ta main. Ce premier contact avec mon intimité te délivre de toute pudeur. Au même moment, je te flatte furtivement l’intérieur des cuisses jusqu’au repli de ta petite culotte. Les caresses que je te rends commencent à te détendre de plus en plus. Enivrée par ces douces sensations, tu t’empares sans avertissement de mon phallus, fièrement tendu et pointant. Tes seins, malgré ta blouse, trahissent par leurs pointes dressées leur excitation. Délicatement et avec expérience, tu mets à nu mon dard gorgé de sang aux reflets violacés, le coulissant entre tes doigts dans un mouvement de va-et-vient affolant.
De l’autre main, tu caresses les zones que tu sais également sensibles de mon bel instrument. Ce traitement me comble de bonheur. Plus tu me pétris et plus ma queue s’engorge d’une pression folle. Me voyant dans tous mes états, tu décides goulûment de répondre à cette envie de me fondre en toi. Tu te mets à m’engloutir la verge que je te tends dans une ultime érection. Le petit gémissement que je ne peux contenir à ce moment semble te récompenser pour ton audace. Tu sembles avoir une envie folle de me sentir jouir sous l’effet de tes caresses. Je t’aide un instant en orientant d’une main mon sexe dans ta bouche et en dirigeant tes succions de l’autre main. D’un geste réflexe, j’appuie sur ta nuque, tantôt te pénétrant profondément, tantôt ressortant entièrement. Je vibre en sentant glisser tes lèvres chaudes et humides sur le prépuce de mon gland gonflé par l’extase. Des râles et des soupirs de plaisir sortent de ma gorge étouffée, t’indiquant quand et comment ta petite langue douce me rend le plus heureux. Je décide, pour ne rien perdre du bonheur qui commence à t’envahir, de remonter secrètement le long de tes cuisses pour m’occuper de ton minou qui ronronne de plus en plus fort. Je te renverse délicatement sur la peau d’ours qui tapisse moelleusement le sol, nos deux corps, que dis-je, nos chairs se fondent l’une en l’autre. Désormais, nous nous consacrons l’un à l’autre, en position 69, tu engloutis ce membre dur et luisant, vibrant sous les assauts de ta langue, pendant que la mienne fait sursauter ton clitoris saillant, titillant tes petites lèvres charnues. J’y vais si profondément que je te caresse les parois de la chatte et que je t’avale toute entière et frémissante.
Notre action redouble de vigueur. Nous nous étreignons de plus en plus fort, nos muscles se raidissent, se cambrent. Les tempes me battent tellement je me régale. Mes cris étouffés te signalent que je me rapproche de plus en plus du 7 ième ciel. Mon corps, torturé désormais, ne peut que difficilement se contenir. Je me soulève comme pour faire évader mon pénis de ta bouche brûlante mais tu veux tout de moi et serrant très fort mes reins, tu rends cette évasion impossible ; aussi le gémissement que je pousse accompagne les tous premiers flots de sève bouillonnante qui jaillissent comme une cascade dont tu ressens la force sur les parois chaudes de ta bouche. Au même instant, des spasmes de jouissance m’envahissent de plus en plus violemment. Après cette violente extase, je me concentre à te dévorer littéralement. Mon doigt plonge dans le petit orifice auréolé de fins replis de ton anus. Chaque pénétration, chaque caresse de ma langue te largue comme une décharge électrique. Les fesses soulevées du sol, les reins bien cambrés, tous tes muscles sont contractés au maximum. Je sens ton excitation au comble, la violence de ton plaisir est si envahissante que tu en hurles, la gorge serrée comme pour retenir en toi ce bonheur si intense. Les secousses arythmées de ton corps m’indiquent que tu viens d’être frappée dans tes fibres les plus intimes d’une jouissance décuplée. À bout de souffle, nos corps brûlants et agités s’abandonnent l’un à l’autre.
Récit de Tyron